De la stigmatisation au rétablissement 3
Ô funeste maladie qui me détruit et me consume.
Dès lors, je deviens une cigarette
qu’on abandonne après l’avoir fumée.
Puis on écrase le mégot.
Et oui, c’est encore moi ce mégot qu’on jette et qu’on abandonne
dans le caniveau de l’impuissance des ignorants.
La noirceur de mon âme vient rejoindre les drames de ceux
et celles qui connaissent ce même genre de vie.
Et à tous ceux qui nous rejettent,
je leur offre à mon tour le dégoût qu’ils m’inspirent.